Mauvaise nouvelle pour l’emploi. La direction du groupe suisse Petroplus a annoncé la semaine dernière, un an presque jour pour jour après avoir annoncé la fermeture de la raffinerie de Reichstett, en Alsace, qu’elle allait suspendre les travaux de maintenance du complexe huiles et bitumes prévus en 2012 dans sa raffinerie de Petit-Couronne.
Conséquence : 120 emplois, sur 550 au total, sont menacés. Dans un marché du raffinage devenu “très difficile” selon elle, son objectif est clair : “réduire drastiquement le seuil de rentabilité de la raffinerie”. Petroplus Holdings AG, “plus grande entreprise indépendante de raffinage et de distribution de gros de produits issus du pétrole en Europe”, n’exclut pas de fermer définitivement le site.
“Il y avait des signes inquiétants, mais personne ne s’attendait à ce que cela soit aussi violent”, explique Yvon Scornet, délégué CGT à la raffinerie. “On ne mourra pas en silence”, prévient l’intersyndicale. Un comité d’entreprise extraordinaire est prévu ce jeudi 27 octobre. La décision de faire grève pourrait être prise par l’intersyndicale CGT-CFDT.
"Nous sommes devant une décision politique de l’état français et de l’Europe de favoriser les importations. Pourquoi vouloir mettre une taxe carbone sur la production ? Pourquoi imposer des critères de rejet de plus en plus drastiques ? Pourquoi ne pas mettre les même taxes sur les produits finis importés venant de pays sans respect des droits des salariés et de l’environnement ? C’est une décision politique et nous demandons des comptes à nos politiques. En cette période pré-électorale, pourquoi ne pas organiser un débat où nous demanderons des comptes aux candidats et à nos chers ministres. Qu’ils en aient le courage !", ont ajouté les syndicats dans leur dernier communiqué de presse.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.