Grenoble, Nantes, Rennes… et Caen désormais ! Un phénomène inquiétant touche les jeunes qui aiment faire la fête le soir. Dans la capitale du Calvados, tout semble avoir débuté lors du Carnaval de Caen. Plusieurs participants assurent avoir été piqués par une seringue contenant une substance inconnue. Brandon Fruchart, 21 ans, a vécu une expérience traumatisante.
Jeudi 7 avril, il fait partie des 34 000 carnavaliers qui participent au défilé et au concert au parc des expositions. Il rentre chez lui vers 22 heures, dîne et se repose. "Je me suis réveillé vers minuit, avec un bras tout engourdi. J'ai regardé mon bras, une mini-bosse s'était formée, raconte-t-il. Le lendemain, j'avais un point rouge avec un bleu autour. Je n'arrive pas à savoir à quel moment ça a pu arriver." La douleur a duré deux jours.
"Il y a un traumatisme"
Inquiet, le jeune homme appelle le 15 et se rend au commissariat de police dans l'après-midi du vendredi 8 avril pour porter plainte. "Comme je n'ai pas eu de dégâts physiques, je n'ai pas pu porter plainte."
Il dépose une main courante et se rend au CHU le soir même. "Malheureusement, ça n'a mené à rien. Comme je n'avais aucun symptôme, je n'ai pas fait de prise de sang." Il fallait attendre le lundi 11 avril pour la faire, sur prescription de son médecin traitant. Il doit désormais patienter quatre semaines pour avoir les résultats et savoir s'il a été contaminé par le VIH ou les hépatites A, B ou C. "Le stress redescend, mais les trois premiers jours, c'était dur."
Depuis, Brandon a peur d'affronter le monde de la nuit. "Les deux semaines suivant le carnaval, ce n'était pas possible de me parler de soirée. Il y a un traumatisme, explique-t-il, outré par ce qu'il a vécu. Je ne compte pas retourner faire la fête maintenant."
Le témoignage de Brandon, piqué au carnaval
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