À en croire la procureure Hélène Tardif, "un véritable supermarché" d'héroïne, de cannabis, de cocaïne et d'amphétamines se trouvaient sur les lieux occupés par le prévenu. Dimanche 17 avril, les forces de l'ordre ont mis la main sur plusieurs kilos de stupéfiants et près de 170 000 euros en petites coupures au domicile de sa mère, à Saint-Symphorien-des-Bruyères, près de L'Aigle.
Une addiction coûteuse
Le quadragénaire a comparu devant le tribunal judiciaire d'Alençon jeudi 21 avril, après quatre jours de garde à vue. Incarcéré trois fois pour des faits liés aux stupéfiants, le père célibataire de deux enfants a été placé en détention provisoire jusqu'au 1er juillet 2022, date de son procès. Une décision qui ne plaît pas à son avocate maître Stéphanie Bellec-Lande. "Ces deux mois auraient pu lui permettre de se présenter à la justice sous de meilleurs auspices." Selon le président Romuald Dano, "la décision a été prise au regard de sa situation et de son addiction". Le prévenu aurait une consommation de drogues mensuelle s'élevant à 1 500 euros.
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