Emmanuel Macron est arrivé au Musée André Malraux (MuMa) du Havre vers 12 h 10, jeudi 14 avril. Le président-candidat entame une visite de plusieurs heures dans la cité Océane, administrée par son ancien Premier ministre, Édouard Philippe. Le maire du Havre avait indiqué dès dimanche qu'il ferait "activement campagne" pour le président de la République sortant, pendant cet entre-deux tours. Il est notamment intervenu sur une radio nationale, mercredi, pour rappeler que "rien n'est joué pour le second tour".
Emmanuel Macron est allé au devant de la foule.
Emmanuel Macron est allé au-devant de la foule pendant trois quarts d'heure avant de rentrer dans le MuMa pour une émission radio. Il s'est notamment fait interpeller par un enseignant. "J'ai un problème moral. En face, on a le fascisme mais les cinq ans qu'on vient de passer ne me donnent aucune raison de faire le distinguo. Les profs n'ont pas voté pour vous. Ce n'est pas un hasard." Autre échange avec une dame qui estimait que nous n'étions plus en démocratie. Emmanuel Macron lui a répondu que "les mots ont un sens. Si c'était le cas, vous ne pourriez pas me dire ça à un mètre".
Emmanuel Macron a également été interrogé sur la place qu'il entendait laisser à Édouard Philippe, son ancien Premier ministre. Sa réponse : "Je ne suis pas l'homme d'un clan. Il n'y a aucune tension entre nous."
Ces étudiants à Sciences Po ont décroché un autographe du président-candidat ! - Célia Caradec
Nombreux étaient les curieux à la recherche d'un selfie ou d'un autographe.
Des curieux venus voir Emmanuel Macron
Emmanuel Macron s'est ensuite rendu sur le port de commerce du Havre pour assister à des opérations de manutention d'un porte-conteneurs et échanger avec des dockers.
Le président de la République candidat à sa réélection est allé sur le port, échanger notamment avec des dockers, chargés de la manutention des conteneurs. - Célia Caradec
Sur l'éolien, les programmes dos à dos
Le candidat a terminé sa visite, quai Joannès Couvert, à l'usine Siemens Gamesa, où la production de nacelles et de pales d'éoliennes a débuté. Elles viendront équiper cinq parcs offshore, dont ceux de Fécamp et Courseulles-sur-Mer en Normandie.
Devant des salariés et apprentis, Emmanuel Macron a pris la parole pour rappeler notamment qu'il prévoit l'implantation de 50 parcs éoliens en mer d'ici 2050.
Emmanuel Macron chez Siemens
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