L’atelier de restauration du Musée de la Marine, à Rouen, c’est d’abord une odeur. Celle du bois qui chatouille le nez dès que vous passez la porte. C’est ensuite la vue de toutes ces coques, attendant qu’on s’occupe d’elles. Pour superviser ce vaste hôpital pour bateaux, Patrice Mabire, charpentier de marine, et son équipe. L’atelier est né en 2004, de la volonté du musée de restaurer des embarcations de sa collection. En parallèle, M. Mabire travaille également sur des commandes privées.
Les blessures sont souvent importantes. “ Au minimum, les bateaux demandent une restauration à 40%, mais le plus souvent 70 voire 80% est à refaire”. Et c’est comme neuf qu’arrivés à l’état de squelette parfois, ils repartent de là. Ce hangar de bord de Seine en voit naître également. Le dernier né est une réplique à l’échelle d’un quart de la Dauphine, le premier navire à pénétrer dans la baie de New-York en 1524. Il devrait être présenté lors de l’Armada.
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