La maladie de Parkinson ne se caractérise pas uniquement par des tremblements. C’est aussi un ensemble de symptômes : geste ralentis, parole difficile, pertes d’équilibre, qui bouleversent la vie des malades et de leur famille. Jeanne Creac’h, présidente du groupement de Parkinsoniens de la Région de Rouen, est bien placée pour le savoir : son mari en souffre depuis 50 ans.
Conserver sa dignité
La maladie s’attaque à une partie du cerveau et provoque une forte diminution d’un neurotransmetteur. Les messages nerveux passent de moins en moins bien. “C’est comme si vous portiez une cotte de maille et marchiez à contre-courant. Face à la maladie, on se sent souvent démuni et seul”, glisse Jeanne Creac’h. Il faut s’adapter, acquérir de nouveaux réflexes. Des médicaments doivent être administrés régulièrement. “Mon mari a créé ce groupement en 1987, pour informer et accompagner les malades dans la vie quotidienne”. Jeanne Creac’h se bat pour offrir à “tous ses malades”, comme elle dit, une certaine qualité de vie, en organisant des sorties, des activités. Un peu de vie, tout simplement.
Pratique. Groupement de Parkinsoniens de la région de Rouen, Jeanne Creac’h, Tél. 02 35 15 53 47.
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