La circulation aux abords de la centrale nucléaire de Flamanville est perturbée depuis l'aube ce jeudi 31 mars. Une dizaine de militants Greenpeace bloquent l'accès de deux passages au chantier de l'EPR de Flamanville.
"Ils dénoncent les promesses de candidats à la présidentielle qui veulent plus de réacteurs, plus d'EPR, et qui ne mentionnent jamais les dangers et les incertitudes de cette énergie", a expliqué Cécile Génot, chargée de communication chez Greenpeace.
Cette action de Greenpeace intervient alors que le Président Emmanuel Macron a annoncé le 10 février un programme de construction de six réacteurs EPR en France d'ici à 2035, en plus de celui en construction à Flamanville, dont le chantier cumule 11 ans de retard et dont le coût est monté à 12,7 milliards contre 3,3 milliards initialement.
Un des deux passages de l'EPR est bloqué par un camion affichant "+ d'EPR = + de fiascos" sur lequel deux activistes sont accrochés, l'autre accès est bloqué par deux structures métalliques de 5 mètres de haut auxquelles sont suspendus deux grimpeurs de Greenpeace, pourvus de banderoles "Pour la paix, ni fossiles, ni nucléaire". En revanche, l'entrée des piétons reste accessible.
Par ailleurs, sept autres militants de Greenpeace ont été arrêtés tôt après s'être introduits, à 5 h 15, sur le chantier du réacteur EPR, "dont Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace", a précisé Cécile Génot.
"On a invité nos salariés à rester chez eux ce matin et à faire du télétravail pour ceux qui peuvent le faire", a précisé Stéphanie Schnebelen, en charge de la communication à la centrale nucléaire de Flamanville. Une procédure est activée de la part d'EDF pour contrôler l'ensemble du site et bloquer toute entrée et sortie des salariés. Ceux présents avant la mobilisation de Greenpeace sont donc d'astreinte ce matin.
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