C'est le seul visage féminin de Rouen 2028. Émilie Daudin a été désignée récemment marraine de la candidature de Rouen Capitale Européenne de la culture. Créatrice de contenu sur Internet depuis 15 ans, la jeune femme distille sa bonne humeur sur la toile, entre mode et lifestyle. Si Émilie Daudin, originaire de la région parisienne, n'est rouennaise que depuis quatre ans, elle déborde d'amour pour la ville aux cent clochers. "C'est une jolie ville, il y a du charme que l'on ne trouve pas ailleurs. Là, en chemin, je suis passée à côté de l'église Saint-Maclou, près du quartier des antiquaires, c'est sublime. Et puis il y a tellement de choses que je n'ai pas encore découvertes." "C'est la ville des possibles", s'amuse-t-elle. L'influenceuse a déjà plein de projets en tête pour faire de Rouen une ville encore plus attrayante.
La vie qui bascule
Émilie Daudin transpire la joie de vivre. Il faut dire que sa vie n'a tenu qu'à un fil en 2020. Cette année-là, elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du sein triple négatif. "J'ai appris que j'avais six tumeurs dans le sein. Là, on se rend compte que le monde s'écroule… À 33 ans avec des enfants en bas âge, on ne s'attend pas à côtoyer la mort." Mais l'influenceuse ne s'est pas laissé dominer par la maladie. "Je ne me voyais pas me cacher derrière des perruques, je me suis dit, autant faire de la prévention." La jeune cheffe d'entreprise décide alors de continuer à publier des photos d'elle sur les réseaux sociaux pendant sa chimiothérapie, malgré sa transformation physique. "Je me suis assumée, limite nue, en montrant mes faiblesses… Et je me suis rendu compte que la féminité ne s'arrêtait pas aux cheveux et à la poitrine." "Je n'étais pas dans le quotidien d'un malade du cancer qui se retrouve du jour au lendemain à ne plus travailler, ça m'a beaucoup aidée." Aujourd'hui, Émilie Daudin est en rémission depuis un an, officiellement. Elle compte y consacrer un livre qui doit sortir à l'automne.
Au-delà de cette malheureuse aventure, Émilie Daudin parle aussi de son rôle de mère, qu'elle a couché sur le papier à travers son livre Liberté, Égalité, Maternité, aux éditions Leduc. Lorsqu'elle était encore à Paris, la jeune femme s'est aussi engagée dans la lutte contre la précarité des mères de famille en organisant des dons pour les associations. "Je me suis rendu compte que mon fils avait eu de la chance de tomber dans notre famille. Il a été très gâté, et je trouvais que c'était trop alors qu'il y a des enfants qui n'ont rien." "Tout ce qui touche aux enfants, ça me brise le cœur", évoque-t-elle, émue. Elle compte, d'ailleurs, s'investir sur la thématique de l'enfance en tant qu'ambassadrice de Rouen 2028.
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