L'usine Orano La Hague va supprimer près de 200 postes sur la période 2022-2027, sans licenciement. "Il s'agit de 200 départs à la retraite non renouvelés" sur les 300 à 350 départs à la retraite prévus, a précisé Mélanie Charles, directrice de la communication du site. La suppression de 132 de ces postes a été révélée jeudi 24 mars en Comité social et économique extraordinaire, et s'ajoute aux 65 autres suppressions annoncées aux salariés en juin dernier.
De son côté, le syndicat Sud dénonce dans un communiqué "un choix à contre-sens" après "les annonces du gouvernement sur la relance du nucléaire". "Dans le débat politique, pour l'instant, on n'entend pas parler du retraitement. Donc il y en a qui sont inquiets sur le devenir de la filière et les intentions de l'Etat. Et puis sur le bassin de l'emploi et de l'attractivité, c'est quand même 200 postes en moins" réagissait ce vendredi 25 mars Arnaud Lemaitre, secrétaire du syndicat Sud Orano sur notre antenne.
Une réorganisation de l'entreprise de retraitement de déchets nucléaire nécessaire, justifie la direction. "Nous allons dans un premier volet regrouper 700 personnes dans un seul bâtiment, ce qui permettra de faire gagner du temps dans les déplacements, avec un haut niveau de digitalisation, précise Mélanie Charles. Et nous voulons moderniser nos outils de conduite et mutualiser nos salles de conduite, et à terme considérer une usine qui pilote deux flux de production contre aujourd'hui deux usines qui pilotent chacune leur flux de production". Dans le même temps, 300 personnes devraient être recrutées dans les cinq ans à venir.
Près de 5 000 personnes travaillent sur le site au total : 4 000 employés d'Orano et 1 000 salariés d'entreprises sous-traitantes.
Mélanie Charles, directrice de la communication d'Orano La Hague
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