Les réfugiés ukrainiens continuent d'arriver en France, et notamment en Normandie. Les enfants sont automatiquement scolarisés. "Tous les enfants en France doivent être scolarisés immédiatement", précise Christine Gavini-Chevet, la rectrice de l'académie de Normandie. À Caen, trois enfants viennent d'arriver à l'école de la Haie Vigné : un garçon de 10 ans et deux fillettes de 7 et 4 ans.
Afin de les mettre dans une classe correspondant à leur niveau, un test de positionnement va être réalisé. "Lorsque les élèves allophones arrivent, j'évalue leur compétence dans leur langue d'origine en mathématiques et en lecture et, après, mon rôle est de donner des conseils aux enseignants pour que les élèves soient inclus au mieux dans l'école et dans leur classe", explique Marianne Picard, enseignante UPEAA (Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants). Caroline Garcia est institutrice de CP et a une élève ukrainienne dans sa classe composée de 22 enfants au total : "Ça se passe plutôt bien, les autres élèves sont sensibles à leur situation."
Pour Joanne, qui est en CM1, et son frère Gaston, en CP, avoir des enfants d'un autre pays ne change absolument rien : "Ça se passe bien, il joue au foot avec les autres garçons", explique Joanne au sujet du garçon de sa classe.
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Ecoutez Joanne et Gaston
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