La Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril, portée par Stéphane Bern, a dévoilé mardi 15 mars les dix-huit sites emblématiques des régions françaises de métropole et d'outre-mer, qui bénéficieront du soutien financier de l'édition 2022 du Loto du Patrimoine.
Le choix du Haras du Pin
Pour la Normandie, le site retenu est la Haras du Pin. Plus précisément, il s'agit de l'ancienne église et de l'ancienne infirmerie vétérinaire du Haras national. Le montant de la dotation financière pour chaque site ne sera annoncé que lors des prochaines Journées européennes du patrimoine, qui auront lieu les 17 et 18 septembre prochains.
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Sauver le patrimoine
"Il s'agit d'une revalorisation globale d'un patrimoine hippique majeur au Versailles du cheval, notamment dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de 2024", explique la Mission Bern, qui souligne l'activité du site : "C'est aujourd'hui un site majeur de Normandie qui accueille, chaque année, plus de 200 jours de compétitions hippiques de renommée mondiale. Il propose aussi de nombreuses activités touristiques et culturelles. Le domaine abrite un pôle de formation de l'Institut français du cheval et de l'équitation, et un centre de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement." Le projet de valorisation du haras se décline en trois chapitres : accueil touristique, centre de sport et de formation.
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État de péril
La plupart des édifices annexes du Haras du Pin sont aujourd'hui très dégradés. Pour l'infirmerie vétérinaire, la Mission Bern précise que la pierre de taille en façade nécessite une reprise globale. Une intervention importante concerne les couvertures et les charpentes qui se sont effondrées, notamment au niveau des box. Quant à l'Église, abandonnée à la Révolution, restaurée par les paroissiens en 1818, puis aliénée par l'État en 1858 et transformée en dépôt d'étalons, elle est aujourd'hui hors d'usage. "Son état est préoccupant avec des trous en couverture des versants Nord et Sud. À la suite des infiltrations d'eau dans la nef et la sacristie, la charpente menace ruine", souligne la Mission Bern. Des travaux de maçonnerie sont aussi à entreprendre au regard des nombreuses fissurations et d'enduits dégradés.
Démarrage des travaux : 2022-2023. Fin des travaux : 2023.
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