Ils étaient 1 400 participants sur la ligne de départ, ils ne sont plus que 14 en lice. Les participants sélectionnés pour la finale du concours de plaidoirie des lycéens, prévue vendredi 18 mars au Mémorial de Caen (Calvados), devront plaider en direct, face à un jury et devant la caméra. Mais ce n'est pas un souci pour Tom Mallet qui n'appréhende pas l'événement, au contraire. "Ce qui comptait le plus pour moi, c'était la possibilité d'arriver en finale. Le fait d'être en direct, de pouvoir être filmé, et d'être soutenu par ma famille, c'est un événement très enrichissant."
Un habitué de la scène
Il faut dire que Tom Mallet est plutôt habitué à prendre la parole en public grâce à ses cours de théâtre. "C'est sûr que c'est une aide immense, mais surtout, je prends du plaisir à parler, c'est même quelque chose de nécessaire." Que ce soit à travers le théâtre, la composition musicale et même le sport avec l'athlétisme, Tom Mallet a besoin de s'exprimer. "C'est à travers tous ces projets-là que je m'épanouis pleinement, cela me permet aussi d'être fier de moi."
Le jour J, Tom Mallet sera jugé par plusieurs personnalités du monde juridique, médiatique et humanitaire, en présence du service de presse Conspiracy Watch, consacré à l'approche critique des théories du complot. Le complot, le lycéen normand a justement décidé d'en faire le sujet de sa plaidoirie, en parlant de "La menace Pegasus". "Il s'agit d'un logiciel espion créé par une société de sécurité informatique israélienne, qui, de manière indétectable, peut s'introduire dans le téléphone de n'importe quelle personne dans le monde", explique le jeune homme, qui a passé une dizaine d'heures à potasser son sujet. "Le logiciel a été utilisé par divers États, dictatoriaux comme démocratiques, pour espionner massivement des journalistes, des opposants politiques ou des militants des droits de l'homme."
Selon Tom Mallet, ce choix s'inscrit tout à fait dans le thème du concours cette année, à savoir la dénonciation d'une atteinte aux droits de l'Homme. "Je voulais prendre un sujet dont on ne connaît pas encore tout, ce qui le rend encore plus inquiétant, ça fait un peu film de science-fiction [...] Je me suis dit que c'était d'autant plus important d'essayer d'apporter une voix sur ce qui se passe actuellement et que le grand public ne connaît pas forcément bien."
Bien qu'il aime la plaidoirie, Tom Mallet n'est pas sûr de vouloir faire du droit plus tard. "Quel que soit le métier que je choisis, je sais que j'aurai profondément envie de me battre et de défendre les sujets qui me tiennent à cœur."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.