Après une première réunion le 4 mars, vendredi 11 mars dans l'après-midi, quelque vingt-cinq représentants de diverses associations étaient à nouveau réunis en présence du maire d'Alençon Joaquim Pueyo, à l'hôtel de ville, pour continuer à préparer l'hypothétique arrivée de réfugiés ukrainiens.
Peu de réfugiés déjà arrivés
"Ils sont à cette heure-ci encore très peu nombreux dans l'Orne", explique Thierry Bergeron, directeur départemental de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations, "généralement des gens hébergés dans de la famille, ou chez des amis." Alors que cent mille pourraient être accueillis en France, personne ne sait à ce jour à combien s'attendre dans l'Orne. Le gros problème est celui des logements : "Après un recensement départemental, il s'avère qu'il n'y en a que très peu de disponibles dans le parc public à Alençon, il faut que les propriétaires privés qui en ont nous le fassent savoir", constate le maire qui met en garde les bonnes volontés qui souhaitent accueillir des réfugiés ukrainiens à leur propre domicile : "On ne sait pas combien de temps tout cela va durer, peut-être très longtemps." Joaquim Pueyo envisage davantage des accueils dans des structures collectives du type centre de vacances ou foyer de jeunes travailleurs. La préfecture de l'Orne a désigné l'organisme Coallia pour gérer les questions d'hébergement.
Tenter d'anticiper au maximum
Les associations tentent d'anticiper : aucun problème ni pour l'alimentation, ni pour les vêtements, ni pour trouver des interprètes. Il est en revanche fait appel aux volontaires, le souhait est de trouver deux parrains bénévoles pour épauler chaque famille ukrainienne qui va arriver à Alençon. Les besoins étant avant tout financiers, deux soirées de solidarité pour récolter des dons en espèces vont être organisées à Alençon, sans doute à la Halle aux toiles : l'une en avril par la Ville et l'autre en mai par l'Université du troisième âge.
Les réfugiés ukrainiens qui arrivent dans l'Orne doivent impérativement entrer en contact avec la préfecture (pref-etrangers@orne.gouv.fr) afin d'obtenir une autorisation provisoire de séjour, ce qui permet ensuite d'entamer des démarches pour d'une part trouver un logement et d'autre part débuter des recherches d'emploi pour retrouver un parcours de vie le plus normal possible. Contact à Alençon : CCAS 06 14 64 92 47, solidarite.ukraine@ville-alençon.fr.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.