Emmanuel Macron - Pour
En se déclarant candidat à la veille de la date butoir, le président sortant n'a toujours pas présenté de programme précis à ses électeurs. C'est pourtant sous sa mandature qu'il avait annoncé vouloir doubler la capacité en éolien et en solaire photovoltaïque d'ici 2022. Difficile d'imaginer le candidat de La République en Marche faire demi-tour.
Marine Le Pen - Contre
Pour se démarquer d'Éric Zemmour, la candidate du Rassemblement national a voulu recentrer sa campagne sur le pouvoir d'achat. Si l'écologie est loin d'être au cœur de ses préoccupations, elle assure clairement vouloir mettre fin aux projets éoliens, qu'ils soient offshore ou sur terre, et démanteler ceux qui existent déjà. Elle a annoncé vouloir "rendre aux ménages les 5 milliards de subventions versées notamment aux éoliennes".
Éric Zemmour - Contre
Éric Zemmour n'y va pas par quatre chemins. Le candidat ne voit aucun intérêt à implanter des éoliennes. Dans son programme, il souhaite mettre fin à tous les projets en cours et futurs d'éolien en mer comme sur terre. Pour lui, "l'écologie est d'abord la protection de la beauté des paysages".
Valérie Pécresse - Pour
Au-delà du nucléaire, la candidate des Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse tient à préserver la planète par le biais des énergies renouvelables. Si elle ne s'exprime pas de manière tranchée, l'éolien en fait tout de même partie, "seulement avec l'accord des populations", a-t-elle évoqué lors de son passage dans nos studios fin février. Pour elle, "le renouvelable passe aussi par l'hydrogène, le solaire, la méthanisation, la biomasse".
Jean-Luc Mélenchon - Pour
À l'inverse, dans le programme de Jean-Luc Mélenchon, très axé sur la transition écologique, les éoliennes sont une priorité. Pas question de mettre des éoliennes partout pour le candidat de la gauche, mais il avoue y être très favorable, notamment celles en mer.
Yannick Jadot - Pour
S'il est contre le nucléaire, les éoliennes sont incontournables pour le représentant des Verts. Dans son programme, il évoque vouloir déployer, en plus des sept parcs éoliens en mer à venir, "3 000 éoliennes terrestres supplémentaires avant 2027, réparties équitablement sur le territoire et implantées dans le respect des paysages, de la biodiversité et des habitants".
En savoir plus
Le projet d'éoliennes en mer à Courseulles-sur-Mer devrait être opérationnel pour 2024. De quoi est-il question ? Éclairages.
Le projet
Situé à une dizaine de kilomètres au large de Courseulles-sur-Mer, ce premier parc éolien offshore du Calvados est issu du premier appel d'offres lancé en 2011. Il est prévu que 64 éoliennes soient installées d'ici 2024, visibles depuis les plages du débarquement. 24 km de liaisons électriques souterraines vont être construites entre Bernières-sur-Mer et Ranville et 14 km de lignes électriques verront le jour sous la mer, dont les deux tiers sur fond rocheux.
Ce parc devrait produire l'équivalent de la consommation électrique de 630 000 personnes, soit neuf Calvadosiens sur dix.
Financement
Le montant total est d'environ 1,8 milliard d'euros. L'entreprise RTE, en charge du raccordement électrique, investit 210 millions d'euros. La société espère des retombées économiques locales de l'ordre de 25 millions d'euros.
Quatre
Quatre parcs offshore vont voir le jour en Normandie. Les trois autres sont prévus au large de Fécamp (2023) et Le Tréport (2025) en Seine-Maritime ainsi qu'au large du Cotentin (2028) dans la Manche.
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