Depuis six ans, elle rend hommage à ces défunts, en marge de la société, ces personnes enterrées dans le “carré des indigents” au cimetière de l’Ouest à Rouen. La dernière demeure de personnes sans ressource, souvent à la rue, inhumées sans stèle ni pierre tombale.
“Nous leur rendons un dernier hommage, sobre et digne”, explique Yves Meyer, secrétaire de l’association, qui a également pour rôle de prévenir la famille lors du décès d’un “indigent”. Association laïque, ARAMI fait réciter une prière selon la religion du défunt, ou un poème. Dans tous les cas quelques mots sont dits et archivés.
L’association compte une vingtaine de membres qui se relaient pour être présents aux inhumations, environ 25 fois par an. Le “carré des indigents” - Arami lui cherche un autre nom - va s’agrandir. Il compte actuellement 198 tombes et la place manque. Une messe sera d’ailleurs donnée ce samedi 19 novembre à Saint-Vivien, par Mgr Descubes, évêque de Rouen, en l’honneur des morts oubliés.
Infos. tél.02 35 75 00 01.
(Yves Meyer, secrétaire de l’association Arami, devant le carré des indigents du cimetière de l’Ouest, à Rouen. Photo : Laure Lelandais.)
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