Mardi 8 mars, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, les forces de l'ordre de l'Orne élargissent leurs modalités de dépôts de plaintes. Selon le colonel Frédéric Jobert, "dans deux, trois mois", il sera possible pour quiconque souhaite déposer plainte, de le faire en-dehors des gendarmeries. Si ce nouveau dispositif ne concerne pas seulement les victimes de violences intrafamiliales, une attention particulière leur est portée. En composant le 17, une victime pourra demander aux gendarmes de venir à son domicile où de se retrouver dans un lieu défini au préalable. Sur place, la démarche effectuée habituellement en gendarmerie pourra être entamée. "Le télétravail nous a permis de nous développer", confie le colonel.
Libérer la parole
Avec 614 victimes de violences conjugales dans l'Orne en 2021, le département se situe à la huitième place des départements français où le taux de victimes de violences intrafamiliales pour 10 000 habitants est le plus élevé. "Les victimes de violences intrafamiliales sont parfois dans des milieux précaires", explique Frédéric Jobert. Pour éviter toutes représailles de la part de l'agresseur, les forces de l'ordre pourront venir en civil. "C'est aussi une manière de libérer plus facilement la parole."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.