Carillonneur de la cathédrale mais orphelin de son carillon. Il se souvient : “C’est en 1985 que j’ai découvert ce carillon et j’ai tout de suite eu envie de le faire revivre”. Installé dans la Tour de Beurre et composé de 56 notes, le clavier ne fonctionnait plus depuis la guerre. Pour maîtriser la technique, ce professeur de musique, plutôt organiste de formation, fait donc ses classes au Conservatoire de Douai. Et de retour à Rouen, jouera pendant dix ans.
Restaurer le carillon
Devenu membre de la Guilde des carillonneurs de France, Patrice Latour continue à se produire en concert.“Il existe de nombreux carillons en France. Et pas seulement dans le Nord ! Il y en a aussi en Bourgogne, dans le sud-ouest et en Normandie : à Lisieux par exemple, où il y en a un très beau”.
Pour celui de Rouen, aujourd’hui en très mauvais état, il faudra encore patienter.
Avec l’Association du carillon de Rouen, Patrice Latour milite depuis plusieurs années pour sa restauration. “La DRAC s’y est engagée” se réjouit-il. Mais pour quand ? En attendant, il cherche donc un mécène pour financer un clavier d’étude, “indispensable pour faire venir les carillonneurs et à terme, comme outil pédagogique pour le grand public”, note Patrice Latour, espérant ainsi donner l’impulsion. Car il en est convaincu : “Un carillon apporte une vraie identité à une ville” et la restauration de celui de Rouen serait un beau cadeau pour le centenaire de son installation en ... 2020 !
Ariane Duclert
(Photo : Ariane Duclert)
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