Le Caen BC attaque la deuxième phase de son championnat de Nationale 1 vendredi 11 mars. Entretien avec Fabrice Courcier, l'entraîneur.
Fabrice Courcier, vous terminez deuxième de la poule derrière le Havre. Quel bilan faites-vous de cette première partie du championnat ?
On est deuxième au goal-average. Le sentiment est mitigé. On a réussi à faire une série en gagnant neuf matchs de suite mais on a aussi eu des difficultés notamment en fin de première phase. Il y a certains matchs où l'on n'a pas été au rendez-vous. La deuxième phase regroupe les dix meilleures équipes, on est huitième. C'est une position peu confortable mais on est toujours dans l'optique de prétendre à la montée même si ça va être compliqué.
Dans quel état d'esprit attaquez-vous cette deuxième phase ?
On a eu trois semaines de travail. On a fait un gros travail de fond. La dimension mentale a aussi pris beaucoup de place. Il faut regarder l'autre plutôt que soi-même, il faut penser pour l'équipe.
On a pris la décision de changer les choses pour se donner de l'assurance dans notre basket. On a mis des priorités sur certains joueurs, de faire des choix dans la hiérarchie. Il est important que les attitudes soient bonnes. Je suis certain que l'on a la possibilité de jouer quelque chose sur cette deuxième phase et en play-offs. On est un peu dans la position de l'outsider mais il va falloir prouver. On a les moyens de le faire.
Le CBC de cette année est-il différent de celui
de la saison dernière ?
Oui, on a des profils de joueurs différents. L'effectif est plus étoffé donc en termes de responsabilités, on gère différemment. À la même période l'an dernier, on comptait trois défaites. Aujourd'hui, on en a sept. Le ratio est moins intéressant cette saison. En termes d'intensité et de cohésion, l'équipe était peut-être un peu plus au rendez-vous la saison dernière même si on n'a pas pu aller au bout. Peut-être que les restrictions sanitaires ont joué, on avait une équipe beaucoup plus solidaire. Dans l'engagement et dans l'enthousiasme, il y avait un petit plus l'an dernier.
Quelle a été votre principale difficulté ?
Les cadres n'ont pas toujours été présents depuis le début de la saison. Parfois, les joueurs de rotation étaient plus performants. C'était difficile à gérer. Sur le terrain, il n'y a que la détermination et l'envie qui doivent ressortir. Nos adversaires doivent savoir que le CBC est un groupe qui doit être difficile à battre.
Quel est l'objectif à partir
du vendredi 11 mars ?
Tous les matchs vont compter et l'enchaînement des play-offs va être important. Ce n'est pas forcément la meilleure équipe qui va gagner ces matchs de deuxième phase mais celle qui sera la plus solidaire et qui va créer une dynamique positive. On n'est pas défaitistes. Les cartes sont entre nos mains. À nous de contrôler notre destin dans les attitudes et la combattivité.
La montée Pro B reste-t-elle d'actualité ?
Bien sûr. L'objectif est de faire la meilleure phase 2 possible pour prétendre jouer la montée en Pro B. On n'est pas les seuls à vouloir monter. Il y a des équipes qui ont des moyens financiers supérieurs à nous, d'autres projets qui tiennent la route. Il faut se concentrer sur chaque match qui arrive et en gagner le maximum. Si on gagne plus de matchs qui nos adversaires, on montera en Pro B.
Pratique. Vendredi 11 mars, Reuil-Caen Basket Calvados, 20 h.
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