"C'est un équipement assez unique au monde", confie Patricia Roussel-Chomaz, directrice de l'Institut de recherche Ganil, à Epron, près de Caen. Des bruits de machines résonnent aux quatre coins de l'édifice où se trouve Spiral 2, un accélérateur de particules qui permet de compléter les recherches menées jusqu'alors dans l'Institut de recherche. "Les premières expériences à l'aide de ce nouvel outil ont été réalisées en septembre 2021, mais depuis décembre 2021, l'installation est complètement opérationnelle", poursuit la scientifique. Cet équipement permet à des chercheurs du monde entier d'étudier la matière qui nous entoure. "On essaie de reproduire ce qui se passe dans les étoiles à travers différentes étapes de leur vie. Cela nous permet de comprendre comment la matière y est créée", ajoute Fanny Farget, directrice adjointe du Ganil. Spiral 2 sert également à étudier dans d'autres domaines scientifiques, comme par exemple en physique nucléaire, physique des matériaux, l'astrophysique nucléaire, l'astrochimie ou encore la radiobiologie.
Des études sur la recherche fondamentale
"Au Ganil, des études pour mieux comprendre le défaut des matériaux dans les centrales sont aussi menées. Cela permet d'anticiper les problèmes et d'assurer la sûreté des centrales. On travaille aussi en lien avec le médical. On fait des mesures intéressantes, notamment pour traiter des patients avec cette nouvelle méthode qui s'appelle l'hadronthérapie [consiste à irradier les cellules tumorales avec un faisceau de particules pour les détruire]", conclut Patricia Roussel-Chomaz.
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