La Métropole Rouen Normandie prend ses responsabilités sur le dossier. Après avoir fait valoir son droit de préemption sur le site de Chapelle Darblay pour un montant de 6 millions d'euros TTC (la démarche est toujours en cours), les élus de la Métropole ont voté, lors d'un conseil extraordinaire mardi 1er mars, le rachat des équipements d'exploitation du site. Une nouvelle dépense de 3,6 millions d'euros TTC, issue des négociations avec UPM qui s'est désengagé de Grand-Couronne. La délibération précise que la Métropole Rouen Normandie a mené en parallèle des discussions avec le consortium Veolia/Fibre Excellence, candidat à la reprise du site qui avait été écarté par UPM.
Le projet vise à "prolonger le développement de l'usine de la Chapelle Darblay, en répondant pleinement aux enjeux industriels et environnementaux de la Métropole".
Une cession à Veolia
La délibération propose aussi d'ores et déjà la cession des biens immobiliers préemptés et des équipements d'exploitation à la société Veolia.
Le consortium devra d'abord finaliser son dossier de reprise et apporter les garanties financières et techniques suffisantes. Il est prévu que la revente se fasse au même prix, 8 millions d'euros HT ou 9,6 millions TTC, "ce qui en fait une opération blanche pour la Métropole, à l'exception des frais afférents aux opérations d'acquisition et frais éventuels de portage".
L'opération vise surtout à préserver l'avenir papetier du site de Chapelle Darblay, modèle d'économie circulaire. Il est le seul site français en capacité de produire du papier journal 100 % recyclés. L'usine dispose d'une capacité de recyclage de 480 000 tonnes par an, soit le résultat du tri de 24 millions d'habitants.
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