Après la défaite à domicile contre Clermont la semaine passée (2-0), l'OM continue de perdre de précieux points dans la lutte pour les places européennes.
Sans doute fatigués après leur déplacement européen à Qarabag en Azerbaïdjan (victoire 3-0), les Marseillais ont laissé échapper la victoire dans les dernières minutes, avec un but de Yoann Touzghar à la 90e minute.
"Ce sont deux points de perdus car on tenait ce match", a regretté le défenseur olympien William Saliba sur Canal+.
La deuxième place est sauve pour les Phocéens car les Niçois ont eux aussi calé à Strasbourg samedi (0-0), mais l'écart se resserre: les Alsaciens, comme Rennes, pointent à seulement quatre longueurs de l'OM alors qu'il ne reste que 12 matches cette saison.
L'équipe de Dimitri Payet, buteur sur un penalty provoqué par Mattéo Guendouzi, doit réagir dès la semaine prochaine contre Monaco. Troyes évite de son côté de terminer le week-end à la dernière place du championnat (17e), malgré les critiques de son public, très virulent à l'encontre des dirigeants et de l'entraîneur Bruno Irlès.
Dans l'après-midi, Angers a aussi perdu des points en fin de match, avec un calvaire vécu par le gardien Danijel Petkovic. Ebloui par le soleil de la fin d'après-midi sur deux centres anodins venus de sa gauche, il a été surpris coup sur coup, encaissant deux buts gags (73e, 76e) synonymes de défaite pour le SCO.
En face, Lens n'en demandait pas tant mais se retrouve 6e du classement, doublant Nantes, accroché à Metz (0-0). Angers enchaîne de son côté une 5e défaite de rang.
Pensées pour l'Ukraine
Un peu plus tôt, c'est le Monégasque Jean Lucas qui avait raté sa fin de rencontre face à Reims. Après avoir déjà bradé un face-à-face, il a été exclu pour un deuxième carton jaune, et Monaco a sombré, laissant les Rémois s'imposer grâce à Nathanaël Mbuku à la 92e minute. L'ASM stagne à la 8e place.
Dans les autres rencontres, Lorient est sorti de la zone rouge en allant battre Brest (1-0), tandis que Clermont et Bordeaux ont fait match nul (1-1).
La 26e journée de Ligue 1 a été marquée par plusieurs gestes symboliques relatifs à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Les Rémois ont délibérément retardé le coup d'envoi de cinq minutes à Monaco, club dont les dirigeants sont Russes, pour montrer leur "désaccord avec les actes de guerre faits par la Russie" en Ukraine, selon le président Jean-Pierre Caillot. Une action vécue avec "surprise" par l'ASM, selon son entraîneur, qui assure qu'il n'y a "pas un homme dans tout le club qui veut la guerre".
A Clermont, les Bordelais ont porté un brassard jaune et bleu en hommage à l'Ukraine, et leur capitaine Josuha Guilavogui s'est précipité vers son partenaire ukrainien Danylo Ignatenko après avoir marqué le premier but.
Samedi, les joueurs du Paris SG et de Saint-Étienne avaient posé derrière une banderole demandant la "paix pour tous", avant la victoire parisienne (3-1), qui a permis au club de la capitale de s'échapper en tête, 15 points devant Marseille, et 16 devant Nice.
Le choc Lyon-Lille refermera la soirée (20h45).
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