Les Bleus, qui doivent encore se rendre au pays de Galles puis recevoir l'Angleterre, peuvent encore espérer décrocher leur premier Grand Chelem depuis 2010.
Ils s'imposent à Murrayfield pour la première fois dans le Tournoi depuis 2014 face à un adversaire qui leur cause du tracas depuis la nomination de Fabien Galthié (deux défaites, une victoire).
Dominateurs mais parfois un peu brouillons, les Français ont inscrit six essais, synonymes de bonus offensif, par le deuxième ligne Paul Willemse (8e), le centre décalé à l'aile Yoram Moefana (13e) puis les centres Gaël Fickou (40e+3) et Jonathan Danty (42e) et l'ailier Damian Penaud (60e, 72e).
Battus par les Ecossais lors des deux derniers matches dans le Tournoi (28-17 en mars 2020 puis 27-23 un an plus tard), ils ont ainsi évité ainsi d'égaliser leur pire série face au XV du Chardon, trois revers consécutifs en 1956, 1957 puis 1958.
Mais gare! La dernière fois que la France a lancé son Tournoi par trois victoires consécutives, lors de l'édition 2020, la première de Fabien Galthié sélectionneur, les coéquipiers d'Antoine Dupont avaient fini par chuter lors de la 4e journée et terminé à la 2e place.
La route d'un premier Grand Chelem depuis 12 ans passe désormais par Cardiff, le 11 mars. Avant le sacre final, à domicile, face à l'Angleterre?
Avant de penser à ça, le XV de France a fait le job contre l'Ecosse, frappant un grand coup et résistant au manque de précision de leur buteur Melvyn Jaminet (8 points abandonnés en route).
Un brin chanceux
Comme contre l'Irlande il y a 15 jours, les Bleus ont démarré sur les chapeaux de roue, avec deux essais dans le premier quart d'heure.
Ca commence d'ailleurs à devenir une habitude: les Bleus débutent leurs rencontres très fort. Hormis le match contre l'Italie, où Anthony Jelonch n'a aplati qu'à la 26e minute, l'Irlande (Antoine Dupont 2e) et la Nouvelle-Zélande (Peato Mauvaka 3e, Romain Ntamack 12e) avaient elles aussi récemment cédé devant les assauts rapides du XV de France.
Depuis l'arrivée de Fabien Galthié sur le banc des Bleus, après le Mondial-2019, ils ont même inscrit 21 essais dans les 20 premières minutes des rencontres.
Mais, contrairement, à la rencontre contre les Irlandais, ils n'ont pas baissé de pied ensuite. Ils ont plié sans rompre, au point de fissurer l'édifice écossais.
Ces Bleus-là restent loin du plus large succès français à Edimbourg, une déculottée 51-16 qui remonte à 1998. Mais ils ont montré qu'ils étaient armés pour gagner.
Monstrueux en défense, ils ont aussi été un brin chanceux, notamment quand Melvyn Jaminet (27e) et Cyril Baille (29e) ne sont sanctionnés que d'une pénalité pour des fautes -une percussion aérienne pour l'arrière, un plaquage haut pour le pilier- qui aurait pu mériter plus.
Et ils encore plus été vernis lorsque Stuart Hogg a commis un en-avant sur une percée de Duhan van der Merwe alors que l'arrière avait le champ grand ouvert (38e).
Trois victoires de rang, des joueurs plein de talent, un brin de chance, la marque des champions?
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