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Barentin. Présidentielles : "Le système des parrainages n'est pas adapté", estime Christophe Bouillon

Politique. Christophe Bouillon, maire de Barentin et président de l'association des petites villes de France, pose la question du changement du système des parrainages pour l'élection présidentielle, alors que certains candidats peinent encore à obtenir leurs 500 signatures.

Barentin. Présidentielles : "Le système des parrainages n'est pas adapté", estime Christophe Bouillon
Christophe Bouillon est le maire de Barentin et le président de l'association des petites villes de France.

Vous avez donné votre parrainage à Jean-Luc Mélenchon. Pour quelles raisons ?

Ce parrainage ne vaut pas soutien [Christophe Bouillon est encarté au PS, NDLR]. J'ai fait le constat que le système des parrainages n'est pas adapté aux réalités démocratiques. Concrètement, il y a des candidats qui représentent une opinion et qui méritent de concourir, même quand on n'est pas en phase. Je suis favorable à un système qui ne fait pas reposer les parrainages uniquement sur 42 000 élus. Je voudrais l'élargir à l'ensemble des élus municipaux, ce qui offre une grande diversité de sensibilité. Par ailleurs, il pourrait y avoir une composante citoyenne. Pourquoi ne pas faire en sorte que 150 000 citoyens répartis dans 50 départements puissent participer à cette phase de parrainage ?

Auriez-vous pu parrainer d'autres candidats en difficultés, comme Éric Zemmour ?

Je vais être honnête. J'ai fait ce qui était le moins difficile pour moi. Je suis aux antipodes d'une candidature telle que celle d'Éric Zemmour. Je n'adhère d'aucune façon à ses propos, sa vision, ou sa façon de revisiter l'histoire. Mais ce ne serait pas normal qu'il ne puisse pas se présenter. Le sujet est politique. Il ne faut pas que cela laisse penser que l'on a un système qui empêche une opinion de s'exprimer, même si l'on n'est pas d'accord.

Il n'y a qu'un quart des élus qui peuvent le faire, qui donne leur parrainage... 
Pourquoi n'osent-ils pas ?

Ce n'est pas une question d'oser ou de ne pas oser. C'est une question de composition de l'équipe municipale. La grande majorité des communes ont des équipes municipales qui ne sont pas accrochées à des formations politiques.

C'est de ça dont ils ont peur. Ils ne veulent pas fracturer leur conseil municipal. En élargissant à l'ensemble des élus, ça permettrait, au sein même d'une équipe municipale, à d'autres élus d'exprimer leur choix.

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