Avant de signer un compromis de vente, l’idéal est de connaître sa capacité d’endettement, de s’être renseigné sur les diverses possibilités de financements auxquelles on peut prétendre, en fonction de son profil, de l’emplacement et du type de bien convoité : prêts sociaux, 1 % patronal, prêt à taux zéro renforcé dans le cas d’une signature avant le 31 décembre 2011.
La banque examine votre situation familiale, votre mode de vie. Tout l’enjeu de l’emprunt consiste à trouver un taux d’endettement correct (inférieur à 33 %). Le prêt peut être garanti par une assurance décès invalidité - incapacité de travail, que vous n’êtes pas tenu de souscrire auprès de votre banque. Les assureurs extérieurs proposent souvent des contrats moins chers mais soyez attentifs à la nature du contrat proposé : délai de carence en cas d’arrêt de maladie, liste des métiers à risque, zones géographiques concernées...
L’immobilier est devenu compliqué pour les ménages modestes et sans apport, surtout dans les zones proches des grandes villes. La crise compliquant la situation, les banques examinent encore plus attentivement la qualité des dossiers de prêt. Il devient impossible de transiger sur la question de l’apport, perçu comme un gage d’implication. Il doit au moins couvrir les frais de notaire.
Meilleur sera le dossier, et plus vous serez en mesure de faire jouer la concurrence entre les banques quant à la négociation du taux d’intérêt et des autres conditions d’emprunt. Actuellement, les taux sont stables, relativement bas : comptez de 3,70 sur 15 ans à 4,15 sur 25 ans. Aujourd’hui, les professionnels ne peuvent préjuger de leur évolution.
Marianne Sirgo-Donnaes
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