"Quand je vois les images des chars qui traversent la frontière ukrainienne [...], j'ai l'impression que c'est un cauchemar, que je vais me réveiller, mais ce n'est pas du tout ça", raconte Alla Aleinikova, propriétaire d'un restaurant de spécialités russes à Rouen depuis presque 20 ans.
Née en Russie, la Rouennaise a grandi avec toute sa famille en Ukraine, "c'est comme en France, il y a des mélanges. En Ukraine, il y a beaucoup de Russes." Sa sœur et sa mère habitent dans le centre-ville d'Odessa, l'une des villes frappées par les premières attaques russes cette nuit du mercredi 23 février. "Ma sœur m'a appelée à 4 heures du matin, elle était paniquée, elle me disait : 'on entend les explosions, les sifflements de roquettes' [...] Moi, je regarde les vidéos sur Internet, ça fait peur, je crains pour ma famille et pour mes amis là-bas. Mettez-vous à leur place, les gens vivent leurs vies, les enfants vont à l'école et un jour, ils se retrouvent sous les bombes !"
Témoignage d'Alla Aleinikova, Rouennaise d'origine russe
Le président de la République Emmanuel Macron affiche son soutien à l'Ukraine. Il a déclaré lors d'une allocution télévisée à la mi-journée jeudi, au lendemain de l'invasion russe, que la France répondra "sans faiblesse, à cet acte de guerre" et promet un appui à l'Ukraine. À Rouen, le maire Nicolas Mayer-Rossignol invite les habitants à manifester pacifiquement sur le parvis de l'hôtel en soutien au peuple ukrainien ce vendredi 25 février à 19 heures.
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