Ces dernières semaines, les mauvaises nouvelles économiques en provenance du groupe suisse Petroplus, annonçant la suppression de 120 emplois sur 550, a ébranlé la commune. “Je suis très inquiet”, glisse Dominique Randon, le maire.
Pire : le géant du raffinage n’a plus peur d’évoquer une fermeture pure et simple du site. La commune, hôte de la raffinerie depuis 1929, tremble. “La raffinerie a permis le développement de Petit-Couronne”, rappelle le maire, évoquant “une relation d’amour... et de tensions à cause des pollutions”.
Aujourd’hui, seulement 55 salariés de la raffinerie viveraient à Petit-Couronne. Mais les taxes rapportent gros, très gros.
Une manne financière
La Ville a reçu plus de 7 millions d’euros découlant de la taxe professionnelle en 2011 (dont une grande partie provient de la raffinerie) et 3,5 millions d’euros des impôts locaux, dans lesquels “Petroplus paie 50 % de la taxe foncière sur le bâti”. Si le site fermait, il entraînerait dans sa chute une multitude de sous-traitants locaux. “Je crains aussi qu’il ne devienne qu’un dépôt pétrolier, évitant à Petroplus de dépolluer les sols...”, conclut M. Randon.
Photo tirée des archives de la Ville de Petit-Couronne
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