Après deux années de fortes tensions sur fond de crise sanitaire, le marché de l'immobilier semble toujours aussi tendu.
Rencontre avec le nouveau président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM) en Normandie, aussi patron du réseau d'agences Faudais Tony Hamon.
Où en est le marché de l'immobilier
en ce début 2022 ?
Les acquéreurs sont toujours là, mais le nombre de biens est beaucoup plus limité sur le marché, donc mécaniquement, la tension est là. Les biens qui arrivent, s'ils sont au bon prix, sont vendus très rapidement. Certains en quelques minutes.
Quid de la position des banques ?
C'est un peu le bémol. Face aux obligations qui sont les leurs, les banques restreignent l'accès au crédit. Et puis, l'autre point d'attention, c'est la hausse des taux d'emprunt. Ils ont pris entre 0,20 et 0,30 % en début d'année. Il faudra surveiller l'évolution pendant le premier semestre.
Vers quoi s'orientent les acquéreurs
en ce moment ?
L'ancien avec jardin est assez prisé, car beaucoup d'acquéreurs, enfermés pendant les périodes de restriction, ont soif d'extérieur. On constate également le retour des investisseurs vers l'immobilier et l'ensemble des appartements trouvent preneurs car il y a aussi une tension sur le marché locatif.
On avait constaté un afflux
d'acquéreurs parisiens avec la Covid-19, qu'en est-il aujourd'hui ?
Aujourd'hui, ça tend à se réguler. Les demandes qu'on avait, même sur la location, diminuent.
En revanche, on conserve pas mal de demande d'acquéreurs originaire du bassin parisien pour l'achat de résidences secondaires.
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