Jérôme Le Brière, 43 ans, quitte son poste de directeur du Centre hospitalier intercommunal Alençon/Mamers (Orne) qui compte quelque 2 000 agents. Lundi 27 février, il sera dans l'avion, seul, femme et enfants ne le rejoindront qu'à la fin de l'année scolaire. Mardi 28, il prendra ses nouvelles fonctions de Directeur général du CHU de la Martinique, à Fort-de-France, qui compte quelque 5 610 agents, dont 670 médecins.
Argentan, Alençon, Fort-de-France
Dans l'Orne, Jérôme Le Brière a d'abord dirigé le centre hospitalier d'Argentan, puis celui d'Alençon. C'est très ému que mardi midi 22 février lors de sa cérémonie de départ, il a évoqué les presque cinq ans passés à Alençon, citant entre autres la mise en place des consultations de médecine générale, la délocalisation de la plateforme du SAMU sur le site des pompiers, et bien sûr le projet de nouvel hôpital qui se concrétise à Alençon. "Je serai loin, mais nostalgique lors de la pose de la première pierre" a-t-il déclaré. Mais il assurait également la direction du centre psychothérapique de l'Orne, de l'hôpital de Sées, ainsi que des Ehpad de Chanu et de Tinchebray, "un rôle de chef d'orchestre", selon l'intéressé, qui, rendant hommage à ses collaborateurs, assure "j'ai fait le maximum". Avant de conclure en "remerciant l'ensemble du personnel de l'établissement, bravo à eux".
Ecoutez ici Jérôme Le Brière:
Souvenirs, souvenirs...
Parmi ses souvenirs les plus marquants, Jérôme Le Brière cite évidemment la pandémie de la Covid-19, mais aussi la crue de la rivière Sarthe qui a failli mener à l'évacuation de l'hôpital, ou encore la prise en charge des victimes lors des prises d'otage au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe.
"Tu as su faire quelque chose d'important : faire ce qui est possible" a souligné Élise Noguera, Directrice générale adjointe de l'Agence Régionale de Santé de Normandie, "et tu as su préparer l'avenir de l'hôpital d'Alençon".
Le préfet de l'Orne Sébastien Jallet salue le Directeur à qui l'ancienne préfète Tahéri a remis l'Ordre national du Mérite.
Le préfet de l'Orne Sébastien Jallet s'est attardé sur trois points : "le rôle de chef d'orchestre sur une locomotive qu'il convient de bien diriger". Sur l'engagement du directeur durant la crise sanitaire. Et sur sa capacité à saisir les opportunités et à fédérer autour des projets, comme pour le futur hôpital avec les dotations du Ségur de la Santé. "J'ai eu l'occasion de servir l'État à Fort-de-France, c'est un territoire attachant, sensible, mais qui vit des tourments face à la crise sanitaire et aux obligations vaccinales", a conclu le préfet.
Pour son départ, le service de restauration de l'hôpital a confectionné un gâteau au Directeur, avec les cartes de l'Orne et de la Martinique.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.