Il a commencé à 5 ans, avec sa première paire de rollers, à écrémer les trottoirs de la rive gauche. Rue Saint-Julien, rue d’Elbeuf. “Ce qui m’intéressait dès le départ, c’était de faire des figures. Mais, petit, on me disait que j’étais trop jeune. J’ai donc commencé par le patinage de vitesse et aujourd’hui, cela me sert bien” !
Aujourd’hui, car Nicolas Tolliaux est devenu un passionné de skatecross, une discipline née il y a environ dix ans en Europe et qui tente de réconcilier le roller de vitesse et le roller acrobatique. “Les compétitions se font à quatre et prennent la forme d’une course de vitesse sur un parcours semé d’obstacles”. Plans inclinés, chicanes, rampes, virages en épingle.
Douze heures d’entraînement
“C’est une discipline qui demande une bonne technique” reconnaît Nicolas Colliaux “mais aussi une vraie stratégie de course : il faut apprendre à gérer en direct tous les petits détails...”
Depuis cette année, le skatecross donne lieu à une nouvelle compétition mondiale : le “World Skate Cross Series” organisé par la marque de rollers SEBA qui sponsorise aussi Nicolas Colliaux. “Je suis déjà allé à Marseille, Rome, Londres et Shangaï” précise le jeune rouennais,qui, à 21 ans, est 4e au classement mondial.
Encouragé par ses bons résultats, il entend donc continuer à gravir les échelons et suit un entraînement serré de 12 heures par semaine, partagé “entre le patinage de vitesse, les séances de gymnastique et de musculation et le skate-park.” “Mais le roller me permet aussi de voyager !”constate Nicolas Colliaux, par ailleurs étudiant en Langues étrangères. Et si les escales sont souvent assez courtes, elles laissent tout de même quelque temps libre pour visiter le pays. En roller évidemment.
Ariane Duclerc
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