Il n'était pas tout à fait 22 heures, dimanche 20 février, lorsque les secours ont été engagés pour une voiture emportée par les eaux sur la RD 375, à Bricqueville-sur-mer dans la Manche.
Ce sont les occupants du véhicule eux-mêmes, venant d'emprunter cette route submersible au moment de la pleine mer, qui ont donné l'alerte.
Au coeur de la nuit noire
Les centres de secours de Bréhal, Granville, Avranches, Cherbourg et Coutances ont immédiatement été mobilisés, soit un total de 32 sapeurs-pompiers dont des sauveteurs aquatiques et des plongeurs. L'hélicoptère de la sécurité civile, Dragon 50, a aussi été dépêché sur place.
"Le centre de traitement de l'alerte est resté le plus longtemps possible en communication avec les occupants du véhicule.", précise le service départemental d'incendie et de secours.
En vain. Vers 23 h 15, lorsque le véhicule immergé a été repéré au cœur de la nuit noire, il était trop tard. Les deux occupants à bord, un homme de 74 ans et une femme de 70 ans, étaient décédés.
Leurs dépouilles, extraites par les plongeurs, ont été ramenées à terre par le canot de sauvetage. Une enquête devra maintenant déterminer les circonstances de ce drame.
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Accident bien regrettable !
Pourquoi ne pas faire mettre une barrière à marrée montante pour éviter que les véhicules s’engagent sur cette route submersible…
La force de l’habitude certainement.
Ces deux personnes d’un âge avancé se sont persuadées du peu de gravité de la marée montante , cette chaussée, elles ont dû l’emprunter à maintes reprises sans problème fâcheux.
Malheureusement à force de multiplier les prises de risque, il fallait bien que cela n’allait pas se passer comme elles l’aurait souhaité.
La mer est traitre quand elle le veut , une montée plus rapide ou plus forte que d’habitude a entraîné le véhicule hors de la chaussée et la perte de contrôle a dû bousculer la voiture en noyant ses occupants.
Ces morts devraient inciter la DDE à revoir la possibilité d’emprunter cette route dès que le risque émanant d’une marée montante devient mortel.
Quitte à interdire son accès à marée montante via un tableau en indiquant les horaires. comme pour les lâchers d’eau dangereux des barrages indiqués par des panneaux horaires.