Course à pied. Alençon-Médavy, le retour après deux années blanches

L'aventure d'Alençon-Médavy est une vieille histoire ! Dans les années 75, l'épreuve est née d'une bande de copains, avant de se pérenniser et d'acquérir ses lettres de noblesse au fil du temps, grâce à une armée de bénévoles et le soutien indéfectible de partenaires.

Ce qui fait le renom d'Alençon-Médavy, c'est la masse des centaines d'anonymes venus se surpasser dans cette terrible ascension du massif d'Ecouves. Tous devront franchir la ligne d'arrivée avant le délai limite de deux heures quinze. Alors que chez les Élites, véritables Ovnis tant chez les féminines que chez les hommes, le plateau est toujours très relevé.

Un départ en ville,
une arrivée en pleine forêt

Quelque deux mille coureurs avaient pris le départ de la dernière édition, disputée en 2019, et beaucoup d'habitués ont les jambes qui fourmillent, après deux années d'annulation en raison de la pandémie de Covid-19. Le départ de l'épreuve internationale sera donné près d'Anova, à Alençon. Longue de 13,800 km, elle chemine d'abord sur un parcours relativement plat, par les rues d'Alençon, puis dans la campagne, jusqu'au pied de la forêt d'Ecouves. C'est là que les choses se corsent pour tous les coureurs qui ont présumé de leurs forces, avec une montée qui sinue à travers la forêt, sur les derniers kilomètres, jusqu'à l'arrivée qui est jugée au sommet du massif forestier.

C'est ce qui fait le succès de cette course mythique : un départ en ville, une arrivée en pleine forêt et surtout cette terrible côte à gravir sur la seconde moitié du parcours, dans laquelle vont beaucoup souffrir tous ceux qui, comme lors des quarante-huit précédentes éditions, n'auront pas su s'économiser suffisamment jusqu'à cet endroit stratégique du parcours.