Elle n'a pas encore l'âge de voter, mais Léna Baro veut déjà faire bouger les lignes et les politiques dans la région. Cette lycéenne en terminale au lycée Camille Saint-Saëns à Rouen, âgée de 17 ans, est la plus jeune participante à la convention citoyenne initiée par la municipalité le 15 janvier dernier. "C'est un peu par hasard que j'ai pu y participer, se remémore la jeune fille. L'un des jeunes participants a dû se désister et donc ils cherchaient quelqu'un d'autre pour le remplacer. J'ai pu candidater à sa place." Une occasion rare qu'elle n'a pas hésité à saisir : "Ça permet de voir l'envers du décor de l'action politique et de s'engager aussi pour le changement, en particulier en ce qui concerne le climat."
Après les Marches pour le climat
Comme beaucoup de jeunes de son âge, Léna Baro a été sensibilisée assez tôt aux problématiques liées à l'environnement. "J'ai participé à plusieurs reprises à des Marches pour le climat comme lycéenne", raconte celle qui veut poursuivre ses études dans une double licence avec un cursus lié à la politique. Elle partage ainsi des échanges sur les questions environnementales avec l'une de ses camarades de classe qui fait également partie de la convention citoyenne. Avec ce nouvel outil participatif, elle voit quelque chose "de plus concret" que des manifestations : "Nous sommes plus informés, avec de nombreuses conférences le week-end pour nous sensibiliser sur de nombreuses thématiques. Je n'ai pas l'impression de perdre mon temps pendant ces week-ends-là, c'est très utile." Il y a aussi une finalité, où des propositions seront formulées puis examinées par la Ville de Rouen. "Ça impose un certain sérieux de savoir que ce qui va sortir de la convention sera lu et donnera peut-être lieu à des décisions de la part de la municipalité", explique la jeune femme.
Cet engagement et cette envie de participer à la vie de la société, elle le doit notamment à ses parents : "Mon père est président d'une association, ma mère est infirmière. On aime aider les autres dans ma famille !" Léna Baro est déjà engagée à travers plusieurs actions, notamment au sein d'une association de lutte contre la précarité menstruelle. "Je trouve que les problématiques liées au changement climatique sont encore trop minimisées", souligne-t-elle afin d'expliquer ce nouveau combat porté en tant que citoyenne.
La lycéenne rouennaise et les 34 autres membres de la convention citoyenne se retrouveront le 26 février puis le 12 mars, avant de rendre leurs propositions à la municipalité.
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