Si les deux jeunes assaillants ont été tués par la police, trois hommes de leur entourage sont présents dans le box de la cour d'assises spéciale: Jean-Philippe Jean Louis, Farid Khelil et Yassine Sebaihia.
Ils comparaissent pour "association de malfaiteurs terroriste" et encourent trente ans de réclusion criminelle.
Le président de la cour, Franck Zientara, a ouvert les débats en confirmant que le quatrième accusé, Rachid Kassim, instigateur présumé de l'attaque et seul à être renvoyé pour complicité, serait jugé en son absence.
Ce propagandiste français de l'organisation Etat islamique est probablement mort lors d'un bombardement en Irak en 2017.
L'audience, prévue pour durer près de quatre semaines, débutera par l'examen de la personnalité des trois accusés présents, avant d'aborder mardi le travail des enquêteurs.
Le paroissien Guy Coponet, qui avait été grièvement blessé lors de l'attentat, aujourd'hui âgé de 92 ans, doit être entendu jeudi.
Présent lundi à l'ouverture du procès, il souhaite que cette audience permette de "régler le problème une bonne fois pour toutes" et espère que "ceux qui sont responsables (puissent) demander pardon à tous ceux à qui ils ont fait de la peine".
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