Quand les Normands copient les Canadiens. De la même manière que les routiers qui bloquent la capitale Ottawa depuis plusieurs jours, des citoyens normands se sont réunis vendredi 11 février, pour former ce qu'ils appellent le "convoi de la liberté". À Caen, une petite centaine de voitures se sont réunies dès 12 h 15 dans la zone artisanale d'Ifs, rue Joseph-Monier. Des voitures, quelques motos et une camionnette, bien connue du mouvement des Gilets jaunes, s'apprêtaient à prendre la direction de Paris.
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Deux lieux de rendez-vous
Certains comptaient aller jusqu'à Paris. D'autres étaient présents uniquement pour soutenir le mouvement.
Le rassemblement, organisé notamment sur les réseaux sociaux, était un peu confus. En attendant le convoi de Cherbourg -environ 20 véhicules et 50 personnes sont partis de la Manche en milieu de matinée, dont certains semblent avoir été contrôlés par les forces de l'ordre-, les manifestants ont modifié leur itinéraire. Par manque de place, une partie d'entre eux s'est dirigée vers le magasin Décathlon de Mondeville afin d'emprunter la route nationale vers Lisieux, sans passer par l'A 13.
Les revendications sont diverses. "On ne vit plus. On veut moins de taxes. Si on ne bouge pas, ça va être de pire en pire, les riches seront toujours aussi riches", explique Cyril, qui hésite encore à prendre part au convoi.
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