Le CRISMAT, une unité de recherche du CNRS, de l'Ensicaen et de l'université de Caen, dont les recherches sont basées sur les nouveaux matériaux dans l'électronique, s'est penché sur le sujet de l'indium. Ce matériau qui compose les téléphones portables notamment est très cher : "Ça vaut à peu près 1 500 dollars le kilo, et nous, on a réussi à fabriquer un autre matériau à base de vanadium et qui vaut à peu près 26 dollars le kilo", explique Wilfrid Prellier du laboratoire Crismat. Les chercheurs ont trouvé cette alternative qu'est le vanadium, qui plus est moins rare. Un impact pour les utilisateurs ? Pour Wilfrid Prellier, le but est qu'on ne se rende pas compte de la différence : "Au niveau de l'utilisation, je ne suis pas sûr qu'on remarque la différence, ça fera surtout une différence au niveau du coût de l'appareillage qui serait moins cher."
Ce matériau pourrait également entrer dans la composition des panneaux solaires. Actuellement, des discussions ont commencé avec des industriels afin de voir les faisabilités. Wilfrid Prellier espère une production d'ici 5 à 10 ans.
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