Une "renaissance" qui intervient près de trois ans après le démontage de l’autopont qui l’a coupée en deux pendant plus de trente ans et le déclassement de la Nationale 138. Ne demeuraient plus que de vastes espaces verts peu fréquentés. Main dans la main, les villes de Petit-Quevilly et Rouen ont décidé d’ouvrir un nouveau chapitre à son histoire.
Une rénovation de fond en comble
Le triangle de 3,5 hectares, traversé par le Boulevard du 11 novembre et où débouche la rue Saint-Julien, va se garnir à l’horizon 2016 de nouveau logements, commerces et places de stationnement. “Notre envie commune s’est traduite par des actes”, s’est félicité Frédéric Sanchez, le maire quevillais, lundi 5 décembre lors de la présentation du projet. “Nous voulions réaliser une véritable entrée d’agglomération, un lien entre nos deux communes et un nouveau quartier dans une logique de ville durable”, a rappelé Valérie Fourneyron.
Le chantier s’annonce long et coûteux. Au total, ce sont 265 logements, dans des immeubles de deux à cinq étages selon leur localisation, qui verront le jour. L’investissement, comprenant les commerces, représente 35 millions d’euros. Il est assuré par les sociétés Investir Immobilier et Eiffage. Sur les 265 futurs logements, 190 seront sur Petit-Quevilly. Seuls 20% maximum de T1 et T2 seront proposés, contre 40% de T3 et 40% de T4 et T5. Les prix devraient frôler les 3 000 € le mètre carré.
De leur côté, les deux villes et la Communauté d’agglomération vont débourser 5,4 millions pour réaménager la place de fond en comble. Si les arbres seront conservés, d’autres verront le jour, ainsi qu’un mail planté depuis la caserne Pélissier. Une ligne de transport en commun “efficace” et des pistes cyclables devraient suivre, quand la Crea aura arrêté ses plans en la matière.
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