L'ESITC, École supérieure d'ingénieurs des travaux de la construction de Caen, et Labéo, pôle d'analyse, sont en train de développer le projet Dronormand. Le but ? Aider les pêcheurs à analyser les coquilles Saint-Jacques.
Lorsque les pêcheurs sont en mer, ils doivent retourner au port pour faire analyser leurs coquilles, ces dernières pouvant présenter une toxine. Labéo leur indique ainsi s'ils peuvent ou non continuer à pêcher. "Cela leur fait perdre énormément de temps et ça consomme beaucoup de fioul", explique Guillaume Carpentier, directeur des relations internationales et de l'ingénierie à l'ESITC. "Ce drone permettra d'aller chercher les coquilles en mer et de les ramener sur le port pour qu'elles soient analysées." Le résultat de l'analyse sera ensuite envoyé sur le smartphone du pêcheur. Les premiers vols d'essais auront lieu en juin. Cela permettra également de faire de la rétro-ingénierie : "Aller scanner des ouvrages comme le viaduc de Calix ou le pont de Normandie et, en laboratoire, pousser les aléas pour connaître les réserves de stabilité."
Ecoutez Guillaume Carpentier, directeur des relations internationales et de l'ingénierie à l'ESITC
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.