Les faits débutent le 17 janvier 2021, lorsque le gestionnaire d'un magasin d'équipement ménager de Rouen appelle la police pour signaler un vol dans l'entrepôt de son commerce, a priori survenu la veille au soir. Il constate que deux écrans d'ordinateur ont disparu et remarque un accès à l'entrepôt, ce qui donne la preuve d'une effraction.
Des traces de sang
retrouvées sur place
L'enquête des policiers se focalise sur des traces de sang relevées sur une porte généralement fermée au public. Après analyse, il en résulte des traces ADN qui facilitent un rapprochement avec un individu déjà défavorablement connu des services de police. Treize condamnations figurent à son casier judiciaire pour usage de stupéfiants, outrages avec violence et port d'arme.
Effectivement, l'homme s'est blessé au bras lors de l'effraction et il est ensuite interpellé.
Interrogé en garde à vue, il reconnaît partiellement les faits et explique qu'il n'a fait qu'exécuter une "commande" qu'un ami receleur lui avait faite, mais s'étant ravisé et ayant refusé les objets volés. Le mis en cause s'est donc résolu à tenter de vendre son larcin "pour acheter de la drogue", reconnait-il. Cependant, craignant d'être retrouvé, il a préféré jeter l'ensemble des objets volés.
Une peine de quatre mois requise
Lors de l'audience au tribunal judiciaire de Rouen, lundi 24 janvier, le procureur de la République requiert une peine de quatre mois de prison ferme à l'encontre de l'intéressé, déjà incarcéré lorsqu'il se présente à l'audience, purgeant une peine pour des délits antérieurs. La défense, quant à elle, souligne que le prévenu a toujours fait preuve d'une réelle volonté de "retour à une vie normale".
Mohammed Touati, 40 ans, écope finalement de deux mois de prison ferme.
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