Ce courrier fait suite à une récente rencontre entre le député (PS) et le collectif "Soutenez le Belvédère", du nom de l'établissement spécialisé en maternité, en difficulté financière depuis plusieurs années. Le principe de "Tarification à l'activité" (T2A), mise en place en 2004, a fait diminuer les tarifs de l'obstétrique. Conséquence: le Belvédère s'est retrouvé pris dans une spirale négative, alors que l'établissement a pour projet de se moderniser.
"La situation très particulière du Belvédère doit être prise en compte", a demandé Christophe Bouillon à Claude d'Harcourt, le directeur général de l'ARS de Haute-Normandie. "C'est en effet le seul établissement public en France mono-disciplinaire autour de la maternité".
Les efforts consentis depuis 2008 (activité en hausse de 12%), afin de montrer à l'ARS la volonté du Belvédère de "s'en sortir" et obtenir ainsi son aide financière, n'ont donc pas porté leurs fruits. Au contraire: un audit du centre hospitalier est actuellement mené, sur demande de l'ARS.
Se disant "très inquiet", Christophe Bouillon plaide pour "que les autorités de tutelle, au regard de la performance de cet établissement, (adressent) un signal fort en permettant le financement de la restructuration du bloc naissance".
Le 15 novembre 2011, le député avait déjà interpellé le gouvernement sur le sujet à l'Assemblée nationale.
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