Le manque de médecins devrait se faire cruellement sentir en 2018. A Rouen par exemple, sur les 178 médecins généralistes installés, 119 ont plus de 50 ans. Plusieurs pistes sont envisagées pour éviter la désertification médicale. Des aides financières sont proposées par le Conseil régional à de jeunes étudiants, qui ont ensuite obligation d’exercer dans des lieux considérés comme prioritaires. “Nous avons demandé une augmentation du quota des médecins sur la région”, explique Bruno Anquetil, directeur qualité performance de l’Agence régionale de santé Haute-Normandie, mais étant donné la durée des études, nous n’en verrons les résultats que dans dix ou quinze ans.”
Pour régler les problèmes immédiats, de nouveaux modes de coopération avec les professions paramédicales sont envisagées. Les médecins pourraient déléguer certaines tâches à des auxiliaires médicaux, pour se consacrer aux tâches plus spécialisées.
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