Après de longs mois d'enquête publique, les préfets de la région Haute-Normandie et de la Seine-Maritime, de la région Basse-Normandie et du Calvados, et de l’Eure, viennent de prendre l'arrêté interpréfectoral afin d'autoriser le Grand Port Maritime de Rouen (GPMR) à procéder aux travaux d’amélioration de ses accès maritimes. Le chantier devrait démarrer sans tarder, annonce la direction du GPMR dans un communiqué.
Il débutera entre l'embouchure de la Seine et Port-Jérôme. C'est le groupement d’entreprises belgo-français SDI-EMCC (Société de Dragage Internationale-Entreprises Morillon-Corvol et Courbot) qui a été choisi, après un appel d’offres européen, pour réaliser cette première tranche (qui durera jusqu'en juin 2012), grâce à la flotte de dragage du groupe belge DEME (Dredging, Environnemental and Marine Engineering).
"Enjeux économique et écologique" selon le GPMR
Le but de l'opération est de permettre à des navires à plus grand tirant d'eau de rejoindre les terminaux du Port de Rouen, "pour des raisons tant économiques que liées à la sécurité des navires", selon les préfets. En moyenne, 40 cm sur 17 % de la surface du fleuve seront dragués entre Tancarville et Rouen, et 10 % sur "la partie endiguée de l'estuaire".
"Cet enjeu est économique puisqu’il doit permettre au port de Rouen de gagner à terme près de 10 millions de tonnes de trafic par an, ce gain représentant de l’ordre de 40% d’activité supplémentaires d’ici 2020, explique le GPMR. Cet enjeu est également écologique, sachant qu’un navire de 50.000 tonnes transporte autant de marchandises que 2.000 camions."
Les matériaux dragués finiront sur le site du Kanik (2,5 Mm3) ou seront recyclés et valorisés (3,5 Mm3).
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