Michel-Edouard Leclerc a annoncé, mardi 11 janvier, que le prix de la baguette de pain dans les magasins du groupe sera bloqué à 29 centimes d'euros et ce pendant au moins quatre mois.
Une annonce qui intervient à un moment où l'inflation est au plus haut et que le porte-monnaie des Français est impacté. Dans l'Hexagone, le prix moyen de la baguette et d'environ 90 centimes, selon l'INSEE.
Michel-Edouard Leclerc s'est ainsi justifiée sur RMC : "C'est un produit très vendu en France, en boulangerie comme en hypermarché. Les producteurs de farine ont beaucoup invoqué la hausse du prix du blé pour demander des augmentations considérables. Nous pensons que c'est un produit symbolique, phare, un produit marqueur de l'inflation : nous nous sommes donc engagés à bloquer ce prix à un niveau bas."
Devant l'hypermarché Leclerc d'Agneaux, l'accueil de l'annonce par les consommateurs est mitigé. "Je ne trouve pas ça bien, explique Annie Delauney, les petites boulangeries ne pourront sûrement pas baisser leur prix, ça risque de leur être préjudiciable." Mélanie Normand, elle, "préfère la qualité" et se tourne vers les boulangeries traditionnelles : "Je ne pense pas que ça aura un impact pour les petits commerces, beaucoup de gens prennent leur baguette en boulangerie traditionnelle."
Frédéric Montaigne, boulanger à L'Encas d'Agneaux, se veut rassurant : "Je pense que dans le fond, notamment avec la crise sanitaire, les gens reviennent vers les commerces de proximité." Cependant, le boulanger agnelais décrit "un sentiment de dévalorisation" avec cette annonce de l'enseigne Leclerc. "Ce qui est dommage, c'est que la baguette est devenue un pr : uit symbolique alors qu'il y a un vrai savoir-faire derrière la fabrication du pain."
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