La préfecture de Seine-Maritime a pris un arrêté, lundi 10 janvier, afin d'autoriser la SNCF à procéder à des palpations à bord des trains et dans toutes les gares du département. Cette autorisation ne concerne que les agents de la sûreté ferroviaire, c'est-à-dire les agents en charge de la sécurité, qui sont autorisés à "procéder à l'inspection visuelle des bagages à main et, avec le consentement de leur propriétaire, procéder à leur fouille et à des palpations de sécurité". Pour établir cet arrêté, la préfecture évoque notamment le contexte terroriste national mais aussi "le contrôle Covid-19 en gare", qui "amène des contestations et peut parfois dégénérer".
Vols de bagages et violences
Le document indique en outre que "la SNCF observe une forte recrudescence des violences envers le personnel de bord dont des menaces avec arme (notamment sur l'axe Paris-Rouen-Le Havre)" mais aussi "des vols de bagages qui ont marqué ces derniers mois sur la ligne Paris/Rouen/Le Havre avec des bandes organisées partiellement identifiées mais toujours actives".
Peu d'agressions dans la région
Sont évoqués également des troubles, actes de malveillance voire agression à l'encontre du personnel SNCF dans des gares du département (Dieppe, Le Havre, Oissel, Yvetot, Bréauté).
Cette procédure, appliquée dans d'autres départements et régions, n'est pas une première en Seine-Maritime. "Pour faciliter les opérations de contrôle, dans le contexte (Vigipirate…) et étant donné la nature des agressions (avec faits de violence), la direction de la sûreté ferroviaire SNCF a en effet sollicité un nouvel arrêté auprès de la préfecture de Seine-Maritime en ce début d'année", indique la communication de la SNCF, qui précise que la Normandie est cependant "l'une des régions avec le nombre d'agressions le plus faible".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.