Un homme était jugé mercredi 12 janvier, au tribunal de police de Caen, pour avoir laissé deux moutons dans un camion pendant cinq jours. Les faits remontent à l'après-midi du 29 juillet 2020, à Caen.
Depuis plusieurs jours, l'association Stéphane Lamart, de défense des droits des animaux, recevait de nombreux appels signalant deux moutons enfermés dans un véhicule. Selon les informations communiquées par l'association, le camion était garé en plein soleil depuis cinq jours et les animaux n'avaient ni eau ni nourriture. À la suite de l'alerte, une enquêtrice bénévole de la structure s'était rendue sur place pour constater les faits. Après quoi, la Direction départementale de la protection des populations du Calvados s'était rapidement déplacée, avec un équipage de la police nationale. Les deux animaux avaient été pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot.
Mardi 11 janvier, l'association Stéphane Lamart précisait que "le propriétaire avait acheté les moutons pour les égorger lors de l'Aïd-El-Kébir [fête musulmane célébrant la fin du Ramadan]".
L'association Stéphane Lamart a porté plainte contre l'individu pour mauvais traitements infligés sans nécessité à un animal. Le jugement a été rendu ce mercredi 12 janvier.
Les deux moutons pris en charge par l'association Stéphane Lamart
Le prévenu, un Marocain âgé de 32 ans domicilié à Caen, avait été déclaré coupable au travers d'une ordonnance pénale en 2020, mais s'y était ensuite opposé. "C'est pour cette raison que l'affaire est venue en audience publique au tribunal de police de Caen", indique Maitre Christophe Gérard, avocat de l'association Stéphane Lamart. Lors de l'audience, le prévenu, venu sans avocat, a répété "qu'il n'avait pas abandonné les moutons et qu'il comptait les emmener dans une pâture dans l'Orne". Le trentenaire a de nouveau été reconnu coupable par le tribunal. Il a écopé de deux amendes de 150 euros pour mauvais traitements infligés sans nécessité à un animal, 400 euros de dommages et intérêts à verser à l'association Stéphane Lamart et 400 euros au titre des frais de justice à rembourser également à l'association.
Les deux ongulés ont été confisqués et seront pris en charge par l'association de protection animale.
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On juge les personnes qui maltraitent les animaux mais on ne juge pas le personnel soignant et les médecins qui maltraitent les personnes âgées notamment..
Ma maman est rentrée de l'hôpital après 15 jours d'hospitalisation avec des escrements jusqu'au nombril et des escarres aux pieds aux fesses aux coudes..
Sans parler de mycose buccal car les aides soignantes ne lui on pas enlevé son appareil dentaire..
Il serait bon de penser à la MALTRAITANCE en hôpital