EDF a annoncé mercredi 12 janvier de nouveaux retards et surcoûts pour le réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR en construction à Flamanville, dont le démarrage est repoussé, en raison notamment de la pandémie. "La date de chargement du combustible est décalée de fin 2022 au second trimestre 2023. L'estimation du coût à terminaison passe de 12,4 milliards d'euros à 12,7 milliards", d'après EDF.
En chantier depuis 2007, l'EPR a accumulé les déconvenues, avec dernièrement un important problème sur des soudures.
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Cette annonce intervient alors que le France s'apprête à lancer un nouveau programme de construction de réacteurs nucléaires, comme l'a annoncé le Président Emmanuel Macron le 9 novembre.
L'EPR de Flamanville est actuellement le seul construit en France. Trois réacteurs EPR sont déjà entrés en fonctionnement dans le monde : deux en Chine, à Taishan, et un en Finlande.
Un incident avait conduit en juillet à l'arrêt de l'un de ces réacteurs EPR à Taishan. EDF explique ce mercredi qu'il a subi "un phénomène d'usure mécanique de certains composants d'assemblages" et que cela "ne remet pas en cause le modèle EPR".
Le gouvernement veillera à ce qu'EDF "tire les leçons des différents retards" accumulés sur le chantier de l'EPR, a souligné le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce mercredi. Le gouvernement y sera "vigilant", avec l'objectif d'"améliorer le processus industriel", a-t-il expliqué.
Avec AFP
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Le comble c'est que l'on exporte notre technologie à l'étranger et on ne sait pas l'appliquer chez nous y'a un schmilblik