Le taux d'incidence flambe en Normandie, devenue la région métropolitaine avec la plus forte progression (+243% en une semaine). En conséquence : la demande de dépistage PCR explose dans les quatre centres Dynabio, situés à Cherbourg-en-Cotentin et Valognes. Depuis lundi 3 janvier, 1 400 tests PCR ont été effectués chaque jour, soit deux fois plus que la capacité maximale, de 700 à 900 tests par jour… Problème : les équipes ne parviennent pas à suivre le rythme.
Les urgences traitées en priorité
Ce mercredi 5 janvier au matin, 1 000 personnes n'avaient toujours pas obtenu leur résultat sous 24 heures… Sauf que : "pour être indemnisés correctement, il faut que les tests soient rendus dans les 24 heures qui suivent le prélèvement. Au-delà de 48 heures, nous ne sommes pas remboursés par la Sécurité sociale, explique Anaïg Le Borgne, biologiste au laboratoire. Mais le plus important, c'est l'épuisement des équipes. Si on ne prend pas des mesures pour diminuer drastiquement la quantité de tests PCR, il n'y aura plus de labos PCR chez Dynabio car les gens démissionneront." Les cas contacts sont ainsi priés de se replier vers les tests antigéniques ou autotests. "Seulement les personnes aux véritables urgences, types bloc opératoire, chimio, ou un vol [d'avion] avec motif impérieux, sont traitées en priorité, et auront leur test dans les délais", précise-t-elle.
Anaïg Le Borgne
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