Ce jeudi 6 janvier 2022, on célèbre l'Épiphanie et à Rouen, traditionnellement, on conjure le mauvais sort en mangeant une aguignette. La recette est simple : de la pâte feuilletée découpée en forme de petits animaux, tels que des coqs, poules et lapins… Mais encore faut-il les trouver dans les vitrines des boulangeries du centre-ville de Rouen ! Cette viennoiserie du coin disparaît en ce début d'année, au profit de feuilletés fourrés aux amandes ou de l'incontournable galette des rois en format individuel. "Beaucoup de gens ne connaissent pas cette tradition et parfois, quand les boulangeries sont rachetées, les boulangers ne sont pas normands et la coutume se perd", explique Sandrine. Cette vendeuse travaille dans l'une des plus vieilles boulangeries de la rue Armand Carrel, Les Douceurs d'Armand, et dans cet établissement, "on fait des aguignettes chaque année pour le 31 décembre et le premier jour de l'année, comme on faisait à l'époque".
La croyance autour de l'aguignette
Élisabeth, une Rouennaise, n'en recherche plus vraiment. Elle trouve l'aguignette "un peu trop sèche". Face aux autres viennoiseries faites de crème, de chocolat ou encore de confiture, l'aguignette tente de résister grâce à sa petite magie. "On mange son aguignette, on fait un vœu et normalement, ça porte chance pour le reste de l'année !"
Au-delà de la gourmandise, les amateurs d'aguignette cherchent surtout à perpétuer une coutume locale et une croyance d'antan.
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