S’ajoutant aux DS3 et DS4, la DS5 donne de l’ampleur à la gamme “premium à la française”
de Citroën.
Troisième volet de l’instauration d’une ligne racée Distinctive Spirit - pour DS -, la DS5 se démarque par une ligne très sculptée et remarquablement personnelle. Sorte de “crossover” de prestige, cette routière étonne par son architecture intérieure. Notamment avec un “toit cockpit” traité façon aviation, pourvu de commandes au plafond et livré de série à partir de la seconde finition So Chic. Avenante, moderne et originale, la planche de bord est fonctionnelle.
Trois niveaux de finition (Chic, So Chic et Sport Chic) ponctuent la gamme, avec un équipement de série plutôt joufflu (clim auto bizone, jantes alliage de 17”, système audio CD, etc.). Riche de tout, ou presque, le haut de gamme incorpore un affichage de la vitesse tête haute en couleurs.
Mais l’anticonformisme cher aux Citroën d’antan a aussi une heureuse résurgence dans la technicité de la DS5, première réalisation du double chevron à recevoir une chaîne de traction “full-hybrid”, associant un turbo-diesel 2.0 HDi de 163 ch à l’avant et un moteur électrique synchrone de 27 kW/37 ch agissant sur les roues arrière. Il s’agit, ni plus ni moins, du système Hybrid4 dernièrement inauguré par la Peugeot 3008, qui permet donc à ce haut de gamme de disposer de 4 roues motrices tout en minimisant drastiquement ses émissions de CO2 (99 g/km avec des roues de 17”). Tout en pouvant avancer aux basses allures sur le mode purement électrique, à zéro émission. La palette des diesel conventionnels se limite à un 1.6 e-HDi 112 ch à boîte robotisée et stop/start sophistiqué, ainsi que le 2.0 HDi 163 ch. En essence, le 1.6 THP développé avec BMW libère respectivement 156 ch et 200 ch.
Dans sa meilleure exécution Sport Chic, la vie à bord de la DS5 apparaît souveraine : intérieur design, douillet. Mais au volant de la DS5, on ne ressent pas, hélas, tout le toucher de route si feutré d’une “belle allemande”. Le 1.6 THP 200 ch a du répondant, mais l’amortissement trop ferme fait regretter les Citroën d’antan. C’est mieux sur la HDi 163 ch traction avant, malgré quelques vibrations moteur, un confort de suspension dégradé sur mauvais revêtement et du roulis en courbe. Mais la tenue de route fait preuve d’une assurance impériale. Plus lourde de l’arrière, la DS5 Hybrid4 s’impose par son compromis entre brio routier et économie d’usage. Avec l’exaltation de pouvoir rouler sur des distances urbaines valables avec la seule force électrique. Une expérience envoûtante, mais loin d’être abordable…
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