Il est tout seul, le soir de Noël et du 31, à contrôler les écrans de l’autoroute. “Il règne une ambiance particulière : la télévision et la radio diffusent les programmes de Noël”, souligne Pierre-Olivier Méchineau, opérateur au poste central des Essarts. Le trafic est paisible au cours de la soirée. Ce n’est que vers 1h, une fois les cadeaux ouverts et le repas fini que les voitures refont leur apparition.
A la brigade anticriminalité, Noël est un jour comme les autres, que l’on passe dans les voitures, ou sur le terrain. “C’est une fête familiale, donc relativement calme”, notent deux majors de la BAC. Il arrive pourtant que des repas de famille finissent en rixes.” Pour la première nuit de l’année, beaucoup plus agitée, les policiers seront plus nombreux à être mobilisés.
Chez les pompiers, entre deux interventions, on entend bien marquer ce jour de fête. “Nous nous préparons un petit repas amélioré”, se réjouit l’adjudant-chef Bruno Langlois, de la caserne Rouen-Sud. Pour eux aussi, Noël est beaucoup plus calme que le premier de l’an. “Souvent, lors des interventions, les gens nous souhaitent un Joyeux Noël .C’est très convivial.”
Au CHU de Rouen, l’ambiance prend aussi un côté festif. Au service d’oncohématologie, en pédiatrie, certains petits malades n’ont pas d’autre choix que de rester à l’hôpital. Virginie Ladouce y est infirmière. “La nuit de Noël, l’équipe en place dépose les cadeaux dans les chambres. Le personnel porte des bonnets de père Noël pour égayer l’atmosphère.” Travailler à Noël, “c’est un choix, je trouve important d’être avec les enfants, ce jour-là.”
Anne Letouzé
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