La treizième édition des Internationaux masculins de tennis de Bagnoles-de-l'Orne est disputée du dimanche 9 au dimanche 16 janvier. Ce tournoi masculin, le premier sur le calendrier de la saison en France, est doté de 15 000 dollars, avec l'hébergement qui est pris en charge pour ceux qui disputent le tableau final, ce qui n'est financièrement pas négligeable lorsque l'on est un jeune joueur à commencer à disputer ce circuit. Mais outre l'aspect financier, ce tournoi (ex "tournoi Future") permet aux jeunes joueurs d'engranger des points ATP (Association of Tennis Professionals) qui déterminent leur classement. Une soixantaine de joueurs professionnels s'affronteront sur un tableau de qualifications, puis sur un tableau final, pour tenter d'en décrocher le maximum.
Améliorer son classement
Ce type de tournoi est mis en place par la Fédération internationale de tennis, qui est relayée par la Fédération française (FFT), pour permettre à ses jeunes espoirs de s'aguerrir sur le circuit international, tout en améliorant leur classement professionnel. Depuis sa création, ce tournoi disputé à Bagnoles-de-l'Orne a servi de tremplin à des joueurs français qui se sont retrouvés sur le grand circuit ATP professionnel, comme Benoît Paire, Grégoire Barrère, Axel Michon, ou Jules Marie. Mais aussi à des champions de France juniors, comme Lucas Van Assche.
Les Internationaux masculins de tennis de Bagnoles-de-l'Orne Normandie sont disputés au complexe tennistique Maxime Merlin de Bagnoles-de-l'Orne. L'entrée est gratuite, sur présentation du pass sanitaire. Le port du masque est obligatoire.
Un Kid's Day pour les jeunes des clubs de tennis normands est prévu le mercredi 13 janvier, avec quelques échanges de balles avec les joueurs du tournoi !
En coulisses
Rencontre avec Gilles Poussin, directeur des Internationaux masculins de Bagnoles-de-l'Orne Normandie.
Gilles Poussin, vous êtes directeur de ce tournoi. Comment est-il né ?
"Il était organisé à Deauville (Calvados), qui s'est retrouvée dans l'impossibilité de l'organiser. La présidente de la Ligue de Normandie voulait qu'il reste en Normandie. Elle s'est tournée vers Bagnoles-de-l'Orne, où la Ligue avait le complexe tennistique Maxime Merlin. On a dit oui et on a eu quinze jours pour organiser la première édition !"
Aujourd'hui, quelles sont les difficultés d'une telle organisation ?
"Il faut trouver soixante-dix mille euros de budget. Mais il faut aussi une quarantaine de bénévoles. Ce n'est pas chose facile, le tournoi est disputé le week-end mais aussi en semaine. On a quelques retraités et des bénévoles qui travaillent, mais qui sont disponibles soit le matin, soit en après-midi."
Votre plus grande satisfaction ?
"Voir que le tournoi perdure. On essaye même chaque année d'y apporter quelques améliorations, notamment sur l'accueil. En espérant qu'après l'édition 2021 annulée à cause de la Covid, celle de janvier 2022 puisse être disputée normalement."
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